L’IMAGERIE À HAUTE ALTITUDE : LE PROJET CONTINUE

La saison 2014 n’a pas permis de pousser l’expérience de l’imagerie en haute altitude aussi loin que souhaité au Québec, mais une centaine d’heures de vol hors province ont cependant été effectuées en Colombie-Britannique et en Alberta. Jusqu’à maintenant, les résultats sont concluants et la méthode a fait ses preuves.

Ces données ont été analysées dans le cadre d’un projet de fin d’études à l’Université Laval par M. Édouard Moreau (pompier forestier à la base 2). Sur la base des données disponibles, il en ressort que cette méthode comporte des avantages indéniables et elle est moins limitative que l’hélicoptère pour la détection de points chauds et la délimitation de contours de feux. Ces résultats permettront de baliser le suivi de ce projet, qui est désormais réalisé par Trans Capital Air.

En 2015, l’appareil sera opéré par le même équipage que l’an dernier et sera équipé d’un capteur de pointe plus précis que le précédent. Il est composé entre autres d’une caméra infrarouge en version HD qui permet une portée d’utilisation de 20 % plus grande et qui possède un mode pour les conditions de brouillard ou de brume. En date du 16 juin, le capteur, technologie classée «armement militaire», est actuellement retenu aux douanes américaines dans l’attente du traitement de dossier d’importation. Souhaitons que le tout se règle rapidement… 

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